Kwé Les Bijoux Amérindiens Les modèles de bijoux étaient différents dans chaque tribu amérindienne, mais les différences sont moindres que pour d'autres arts et des métiers, parce que les bijoux et les matières employées pour les faire ( perle, coquilles, cuivre et argent, ivoire, ambre, turquoise bien sur, mais bien d'autres pierres aux multiples propriétés que nous allons voir prochainement, étaient les matières premières utilisées bien longtemps avant que les Européens soient arrivés en Amérique. Après la colonisation, les traditions des bijoux amérindiens sont demeurées fortes, incorporant plutôt que de remplaçant les anciens, des nouveaux matériaux et des techniques telles que les perles de verre et les techniques métallurgiques plus avancées découvertes auprès des colons. De nos jours, nous trouvons désormais deux catégories très générales des bijoux américains indigènes : métal ouvré, et travail des perles... Avant les Européens, le métal ouvré amérindien était assez simple, consistant principalement en marteler l'argent et graver à l'eau-forte le cuivre pour des pendentifs ou des boucles d'oreille ornés ou non de perles. Après l'arrivée des envahisseurs espagnols, les artistes Navajo, les artistes Hopi et les Indiens pueblo ont appris la ferronnerie par la forge, alors les bijoux en métal ordinaire se sont développés dans le sud-ouest, et des bijoux amérindiens distinctifs comme des anneaux parfaitement ronds, tels que les bracelets argentés bien connus chez les Navajo, souvent décorés de turquoise, vraies ou fausses de nos jours, ( ces dernières étant souvent à s'y méprendre ) selon le prix que l'on veut bien y mettre, se sont développés à partir de la fusion des créations traditionnelles avec les nouvelles techniques venues d'Europe. Le travail de perles amérindien était déjà extrêmement avancé dans les périodes pré-Colombienne, y compris le meulage fin de la turquoise, de diverses pierres, du corail, de l'os, de la corne, de la nacre des coquillages de lacs, mer, rivières, des perles venant de ces coquillages, des perles longues en piquant de porc-épic, et surtout bien sur, du découpage délicat de différentes formes de pendentifs en bois, os, et corne, ces choix multiples donnant de combinaisons de bijoux aux innombrables possibilité. Et n'oublions pas la merveilleuse broderie sur peaux faites avec des piquants de porc-épic teints, ( parfois des milliers de piquants nécessaires pour broder les décorations d'une robe de cérémonie ), des broderies délicates et si complexes ( généralement des motifs géométriques ou floraux ), surtout lorsqu'elle était encore plus enjolivée par des l'ajouts de petites perles et pendentifs...cette technique s'est presque totalement éteinte, je dis presque car par chance, quelques jeunes artistes amérindiennes ont montré un intérêt pour ces méthodes et les ont apprises juste à temps avant le décès des deux dernières brodeuses aux piquants de porc-épic. De nos jours, les petites perles tchèques et chinoises en plastique importées sont utilisées par beaucoup de créateurs amérindiens car ce sont celles que l'on trouve facilement partout ( le principal fournisseur mondial étant : http://www.johnbead.com/ toutefois, plusieurs créateurs continuent la tradition en utilisant perles de bois, d'os, de corne, de métal, cuir et tissu, fabriqués sur place USA ou Canada ) cherchant à conserver au maximum une tradition autant que faire se peut. En ce qui concerne la tradition justement, il est triste de voir que nombre de fabricants de bijoux amérindiens ne s'occupent pas de voir si ils respectent la tradition qui disait : " Nous n'avons pas le droit de tuer, sauf en cas de légitime défense, celle-ci comportant 1- La survie par la défense de sa propre vie et de celle de nos... frères et soeurs en cas d'attaque, 2- La survie par la nourriture, mais en ne prélevant rien de plus de... la nature que ce qui est nécessaires à nos besoins et à ceux de notre clan " Ceci est la loi du Grand-Esprit, Créateur de toute vie. De ce fait, il est totalement impossible d'utiliser des plumes, peaux, os ou cornes d'animaux tués pour autre chose que la légitime défense des points 1 ou 2...ce qui implique d'utiliser uniquement des animaux d'élevage pour la nourriture, ou des animaux trouvés morts, et non pas des animaux de la trappe ou chasse à but commercial, animaux abattus uniquement pour récupérer leurs peaux, leurs dents ou leurs griffes et les vendre...
Bad Feet Walking Loup Blanc |
Commentaires (1)
1. patricia bozzi 27/04/2012
superbe !j'adore visiter ton site !!petit à petit , je découvre tes textes, tes créations ; quel travail !!!bravo Loup Blanc..et merci pour le partage ;je t'embrasse Zan